À quelques minutes seulement du centre de Neuchâtel, Peseux est une commune particulière: comme on peut le lire sur son site Internet, ses deux-tiers sont en réalité une vaste forêt! D’ailleurs, un événement dans les bois en l’honneur de celle-ci qui se tient au mois de juin: une sortie en forêt, sur différentes thématiques. Peseux est aussi connue pour sa mixité sociale, plusieurs cultures y cohabitent.

«Cela me questionne»

«Je suis au courant de la situation, car j’ai des amis jurassiens. Lorsque j’entends que la décision est annulée, cela me questionne tout d’abord beaucoup sur la rigueure des votations. Ensuite, je m’interroge aussi sur les relations humaines, jusqu’où sommes-nous capables d’aller pour donner notre point de vue?»

Anne-Claude Varesio,
55 ans, de Colombier (NE)

«Il y a d’autres choses à faire plus urgentes»

«Cela ne m’intéresse pas du tout, simplement parce que je ne me sens pas concerné. J’en ai entendu parler, mais j’ai le sentiment qu’il y a d’autres choses à faire, plus urgentes, que de se battre pour changer de canton…»

Gaël Burnier,
26 ans, de Neuchâtel

«Cela m’énerve tout simplement»

«À Moutier? C’est comme à Peseux! Il y a un ou deux imbéciles qui font de grosses histoires pour faire opposition. On dépense un tas d’argent pour faire plaisir à ces quelques individus, cela m’énerve tout simplement. Parfois, ces gens ne sont même pas concernés directement!»

Fritz Aeberhard,
79 ans, de Peseux

«Il faudrait faire revoter le peuple »

«Je trouve tout ça un peu cocasse. Quand on y pense, ce sont des questions à une si petite échelle par rapport à tout ce qui se passe dans le monde. Enfin, s’il faut continuer à débattre, je pense qu’il faudrait faire revoter le peuple.»

Francine Vivot,
69 ans, ancienne habitante de Peseux
qui vit maintenant en Australie.

«Je trouve ridicule de se battre pour un canton»

«J’en ai entendu parler comme certainement tout le monde, mais cela ne me parle pas plus que ça. Je trouve un peu ridicule de vouloir se battre pour un canton. Je n’ai même pas compris dans quel sens ils veulent se déplacer. On a laissé le choix aux gens, mais avec ce qui se passe actuellement, on se croirait dans la situation du Brexit…»

Amélie El Kadiri,
25 ans, de Neuchâtel