Qu’est-ce qui vous tient à cœur en ce moment?
Dernièrement, j’ai souvent discuté avec les gens qui m’entourent du fait que je souhaiterais travailler dans le domaine
de l’aménagement du territoire. J’aime-rais m’investir auprès des quartiers en développement ou en cours de réaménagement, dans le but d’y favoriser l’intégration sociale.

 

Pourquoi est-ce important pour vous?
Je pense que ces endroits méritent de devenir des lieux où l’on peut franchir des barrières sociales, simplement en mettant en place, par exemple, des espaces publics où chacun peut partager. Quand on crée un nouveau quartier, c’est un
terrain presque neutre où on peut habituer les gens à se sentir à l’aise ensemble. Cela peut passer par la présence d’une boutique coopérative ou de tout autre endroit qui permet d’échanger.

 

Comment tendre vers cette meilleure intégration sociale?
On peut imaginer la mise en place de logements subventionnés dans des quartiers où il y a également d’autres types d’appartements. On facilite ainsi le mélange des classes sociales, on essaie de limiter les discriminations et on évite de créer des lieux que l’on pointe du doigt. Le fait de remédier à une structure gigantesque externe en proposant une organisation dans une micro société de proximité semble être la solution: en allant faire nos courses dans ce quartier, en y mangeant, bricolant, se divertissant avec les gens qui nous entourent.

 

En quoi cet effort est nécessaire?
Aujourd’hui, il y a une recherche permanente d’efficacité qui va au détriment de la personne qui est dessous, il faudrait remettre l’individu au centre de ces quartiers, lui permettre d’en être l’acteur. Nous devons agir pour en faire des lieux de compréhension, où chacun apprend
à grandir dans la tolérance.